Les entrepreneurs puristes qui se revendiquent “100% Made in Africa”, développent des collections dont les matières sont fabriquées sur le continent et contribuent ainsi à préserver les savoirs-faire en considérant l’intégralité de la chaîne de valeur.
La clientèle est multiple, exigeante et fidèle. Elle se compose d’expatriés, de la diaspora en visite, de l’élite nigériane et africaine, de femmes et d’hommes d’affaires venus d’Europe, des États-Unis, de Chine, du Japon et d’Inde.
Quand on se pose la question des circuits de distribution de la mode africaine et plus précisément du Made in Africa, la réponse n’est pas immédiate. Il semble manquer un Vogue Africa, un grand magasin et une plateforme de vente en ligne de référence. C’est le raccourci le plus répandu pour justifier “l’invisibilité” de la mode Made in Africa.
L’ambition d’Africa Fashion est de raconter des histoires africaines à travers des vêtements, des tissus, des photographies. Le parti pris affiché dans le mémo d’introduction traduit la volonté d’expliquer les liens étroits entre la mode et la politique.
Le salut pour un désigner africain est-il d’emprunter des codes de l’Occident pour développer sa marque? Pour répondre à cette question, il convient de présenter des exemples concrets et de laisser à chacun l’opportunité de se former son opinion.
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